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LE KUMANO-JUKU DOJO


- En même temps que le dojo de Tokyo reprenait vit (après la guerre du Pacifique), de nombreux dojos furent ouverts par d'anciens disciples à leur retour de guerre, à Osaka, Wakayama, Kumamoto, et dans d'autres endroits encore, ….. L'un d'entre eux était Michio Hikitsuchi, qui avait ouvert le Kumanojuku Dojo à Shingu. Shingu devint l'un des deux centres de l'aïkido dans la région de Nanki, c'était une bourgade de même importance que Tanabe, la ville natale d'O-Senseï. O-Senseï s'était rendu au sanctuaire de Kumano Sanzan en janvier 1949, et avait sincèrement encouragé Michio Hikitsuchi à ouvrir un dojo. Comme il lui dit alors : «  C'est en temps de paix que le vrai Budo prend tout son sens. La philosophie de l'aïki est une vérité universelle incontournable. Même le Général Mac-Arthur a dit : « Allez-y ». Michio-san, Kumano est ma demeure spirituelle. Je serais vraiment heureux si vous construisez un dojo à Shingu. L'esprit de l'amour japonais, enraciné dans le Takemusu aiki, peut servir de fondation à la construction d'un nouveau Japon. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir, aussi, s'il vous plait, faites également votre part. » Michio Hikitsuchi fut bouleversé par ces paroles d'encouragement, il ouvrit le Kumanojuku en 1952, et se consacra dès lors au développement de l'aïkido.

- O-Senseï avait coutume de faire référence au Kumano-juku Dojo de Shingu comme à « mon dojo », et il lui rendit de fréquentes visites à partir de 1955 et jusque vers la fin de sa vie. Une plaque à son nom avait été placée à l'entrée du dojo, et elle s'y trouve encore aujourd'hui, comme si, pour Michio Hikitsuchi, il s'était vraiment s'agit du dojo d'O-Senseï.

- le 26 avril à cinq heures du matin [Moriheï Ueshiba O-Senseï] mourut aussi calmement que s'il s'était endormi. Il avait quatre vingt six ans ... Les restes de O-Senseï furent enterrés dans la tombe de la famille Ueshiba dans le temple de Kozanji. Ses cheveux furent divisés en trois, et répartis entre le dojo d'Ibaraki à Iwama-cho, dans la tombe de la famille Ueshiba de l'Omoto Tennodaira à Ayabe, et le Kumano-juku Dojo de Shingu.

Extraits de Aïkido, l'oeuvre d'une vie (biographie du fondateur Morihei UESHIBA) par Kisshomaru UESHIBA